Le portrait du mois : Découvrez Maxime Garrigues, notre Vice-Président en charge des transitions
“En tant qu’adhérent, j’ai rejoint notre syndicat dans une démarche militante, avec la volonté de faire entendre la voix des dirigeants de PME/TPE”

 

1 –  Présentez-vous-en quelques mots

Aveyronnais d’origine, j’ai effectué mes études supérieures à Toulouse avant de me lancer dans l’entrepreneuriat, d’abord à Toulouse, puis à Paris, avec une parenthèse enrichissante aux États-Unis. En 2022, j’ai clôturé ma première aventure entrepreneuriale par la cession de mon entreprise à un grand groupe international. Depuis, j’entreprends à nouveau, porté par une conviction forte : l’e-commerce et plus largement le digital commerce, est devenu une nécessité pour tous les acteurs économiques. Autrement dit, il s’agit d’appréhender les enjeux et se transformer afin de développer sa valeur client, commerciale et de marque, et in fine son chiffre d’affaires, grâce aux technologies du digital. C’est cette mission qui guide aujourd’hui mon quotidien.”

 

 

2-  Quel est votre engagement au sein de la CPME31, pourquoi et sur quel sujet ?

Au-delà d’un simple engagement, adhérer à la CPME31 représentait pour moi une forme d’assurance, un cadre rassurant et solidaire pour affronter les réalités entrepreneuriales qui sont malheureusement de plus en plus difficiles aujourd’hui.

Depuis cette année, j’ai l’honneur d’être élu Vice-Président en charge des transitions. Ma mission consiste à impulser des dynamiques de changement au sein de notre organisation et à promouvoir l’innovation ainsi que la responsabilité sociale auprès de nos adhérents pour un futur que l’on veut plus désirable pour tous, entrepreneurs et collaborateurs !”

 

 3 – Quelles sont, selon vous, les priorités actuelles pour les TPE/PME ?

 ”De nouveaux profils, issus d’horizons très variés, osent tenter l’aventure. Parfois, cette aventure reste individuelle, auto-entrepreneuriale, mais elle n’en demeure pas moins un entrepreneuriat authentique et courageux. Je pense que ce mouvement, à la fois progressif et profond, transforme notre rapport à la société, à la manière dont nous contribuons, empruntons et devenons acteurs de nos vies professionnelles. Interrogez autour de vous, je suis sûr que vous connaissez personnellement un ou des entrepreneurs. Ils sont partout ! En tant que syndicat patronal, il est de notre responsabilité d’accompagner cette évolution, de soutenir l’ensemble de ces entrepreneurs dans leur apprentissage, leurs doutes et leurs réussites.

Nos TPE et PME affrontent de nombreux défis, dont le plus essentiel demeure la profitabilité.

Le profit n’est pas un gros mot : c’est ce qui protège l’entreprise. Il permet de résister aux crises, de surmonter les impayés, de recruter et de rémunérer justement les collaborateurs, à la hauteur de la valeur qu’ils créent. Le profit, c’est aussi ce qui permet d’investir, d’innover et d’emprunter, ce qui fait avancer l’économie réelle.

Mais aujourd’hui, dans un contexte d’instabilité politique, d’alourdissement des charges et d’affaiblissement de la consommation, l’espérance de profit s’amenuise de jour en jour. Or, sans profit, il n’y a plus d’entreprises, plus d’emplois, et plus d’économie. N’en déplaise à certains, l’entrepreneur n’est pas un parasite : c’est un actionnaire responsable, avisé et courageux. Notre société devrait mieux reconnaître et valoriser celles et ceux qui, chaque jour, choisissent d’entreprendre. Merci à eux car ils font pour beaucoup, plus que leur part.”